Archives par étiquette : Spéléo

Jeudi 21 août 2025 – Grotte des Cazals – Sallèles-Cabardès (11)

Jeudi 21 août 2025
Spéléo, visite, initiation
Grotte des Cazals, Sallèles-Cabardès(11)

Participants
ITP : Albert D.
ITP/SCM/GPS : Jean-Noël D.
Spéléo Corbières Minervois : Dominique et Thérèse B., Isabelle et Jean-Michel E., Véronique M.
Initiés : Lucas (8 ans), Pénélope (10 ans), Raphaël (8 ans), Émilie (6 ans), Lucas (2 ans et demi)

 TPST : deux heures

Aux @mes bien nées, la valeur n’attend pas le……. (le Cid)

Cela trottait dans notre tête depuis longtemps, emmener Lucas le petit-fils de Véronique de 7 ans en balade souterraine. Il avait déjà découvert l’ambiance dans la grotte de Brando et avait adoré. Il y a quelques semaines, mon ami Jean-Michel me faisait part de son projet d’emmener son petit-fils à la Grotte des Cazals, cavité d’initiation du département que l’on avait visitée plusieurs fois. De plus mon confrère Dominique avait également le même projet avec ses petits-enfants en vacances. L’équipe pouvait être constituée. Albert, bien sûr sera de la partie, large plage d’âges, de 2 à 79 ans !

7 adultes et 5 enfants se retrouvent à 16 heures au parking des Cazals, la canicule s’est effacée, la marche d’approche sera moins pénible. Isabelle— femme de Jean-Michel et animatrice au Conseil général de l’Aude —, prend les choses en mains et guidera la troupe des d’jeuns. Tous les diverticules étroits et tortueux sont parcourus par les bouts de choux. Le silence, le noir, les ossements d’ours, un petit rhinolophe pendu au plafond (un peu tôt pour hiberner…) et même un diploure, tout y passe dans la joie et la bonne humeur.

Joie de faire découvrir notre passion à cette génération et bonne humeur également au sein de la troupe des « anciens ». À voir la mine réjouie de ces spéléos en herbe, on a aucun doute sur le plaisir qu’ils ont eu lors de cette sortie. Certains anciens ont chopé le virus de cette manière, alors qui sait ?

On terminera par un arrêt boisson à la Grotte de Limousis toute proche.

JND

Mercredi 20 août 2025 – Trou des Vents d’Anges – Caunes-Minervois (11)

Mercredi 20 août 2025
Spéléo, visite
Trou des Vents d’Anges — Caunes Minervois (11) —

ITP : Albert D.
ITP/Spéléo Corbières Minervois/GPS : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B.
Invités GPS : Cal, Amp

TPST : quatre heures

De retour de l’Abbaye de Sylvanes pour son traditionnel stage de chant, Albert sera notre invité pour quelques jours. La semaine est riche en projets spéléos. À peine arrivé depuis mardi Albert est embarqué pour une grosse sortie au trou des VDA (les Vents d’Anges), un moins 324 m… Jean-Marie a proposé cette sortie car il reçoit deux grosses pointures spéléos, compagnons de ses aventures en Thaïlande ; Cal, anglais, et Amp, thaïlandaise. Connaissant bien Albert – sortie mémorable en 2015 à St Vallier-de-Thiey pour la traversée Moustiques-Nrelhac) il s’est dit qu’avec dix ans de plus il fallait être raisonnable, d’où deux projets : le départ de l’actif à moins 125 et la Salle des Tuniques Bleues pour les costauds à moins 250.

Pour ma part c’est la première sortie spéléo d’« envergure » depuis un an ; la spéléo ici c’est surtout de la désob’. Je connais un peu les VDA pour y être allé avec la CoMed en novembre 2023 mais je me souvenais que la progression était un peu labyrinthique dans la très grande salle, allais-je retrouver le chemin du retour ?

RDV prévu au café à Villeneuve-de-Minervois à 9 heures avec Kinou le président du CDS 11 pour obtenir la clé, car comme beaucoup de grandes cavités, une porte ferme l’entrée des VDA. Départ de Canet, parcours de 45 mn prévu, et au bout de 20 km, regardant le compteur, je m’aperçois qu’on est en avance d’une heure, planté ! Réveillé trop tôt, j’avais programmé le rdv pour 8 heures…

Sur place on en profite avec Albert pour faire le tour du village avec ses ruelles, château et églises médiévales. Puis on retrouve nos amis à l’heure convenue. Kinou me rassure, la cavité est équipée de nombreux catadioptres, tant à l’aller qu’au retour, il ne devrait pas y avoir de difficulté.

Direction la piste forestière qui mène à Castanviels, habillage, il a plu et les frondaisons sont humides et le temps frisquet. La montée dans la forêt nous réchauffe et une vingtaine de minutes plus tard, nous voilà à l’entrée – cela m’a semblé bien plus court qu’en 2023.

Jean-Marie part devant suivi d’Albert qu’il surveillera comme le lait sur le feu, puis les deux amis de JM et je ferme la marche en mémorisant du mieux que possible les changements de direction. Les catadioptres sont bien là, cela devrait aller. Finalement l’aller jusqu’à -125 se passera bien, tranquillou, bien que JM ait eu besoin d’avoir un œil en permanence sur les longes d’Albert. En parlant de longes je ne me souvenais plus du nombre important de vires à passer, la cavité est bien sécurisée.

Nous voilà à -125 en bas du couloir qui mène au P7 de l’actif. JM est déjà en bas et Albert aimerait bien descendre. STOP ! il faut songer à remonter. Déjà le demi-tour est compliqué car notre ami A… s’enquille dans un passage en sifflet entre deux piliers… il a fallu le tirer ! M’étant arrêté à ce niveau en 2023, je me lance dans le P7, belle descente contre paroi et on prend pied dans l’actif. Ambiance aquatique. Cal et Amp suivent dans problèmes. Devant moi le canyon qui mène à la Salle du Sable, je les laisse partir avec un brin de regret, mais Albert ne sortirait jamais seul…

Remontée du P7, un peu pénible car j’ai oublié le pantin°. Retrouvailles d’Albert et on remonte jusqu’en haut du couloir, à l’entrée de la Salle du CPE pour une pause casse-croûte sous les aragonites. Une fois rassasiés, on sortira en deux heures. Jean-Marie, pour être sûr qu’on ne s’égare pas m’avait confié un carnet avec la recommandation de laisser une feuille avec l’heure de passage en certains points clés. Bonne initiative. Finalement hormis quelques hésitations et une remontée du P6 un peu « chaude » pour Albert, le retour s’est passé sans encombre.

14 h 30 on retrouve le soleil qui a pointé son nez et séché le sentier.Une heure plus tard, aux voitures, on entend des voix, nos amis sortent de la cavité. Finalement ils se sont arrêtés à la Salle du Sable à -234 en abandonnant le projet des Tuniques Bleues. Bilan de la sortie et direction Villeneuve pour remettre la clé à Kinou et surtout partager une mousse.

Belle sortie et bravo Albert pour être descendu aussi profond, souhaitons qu’à 79 ans on ait le même parcours.

JND

Vendredi 15 au dimanche 17 août 2025 – Casetta, Ghisoni

Vendredi 15 au dimanche 17 août 2025
Spéléo, désobstruction Ghiso 4 & travaux divers casetta
Ghisoni

Participants
ITP : Antoine B., Arnaud B., Adriana D. C., Antonio E. G., Laureen N., Benoit R., Alexia S. B., Noël R., Franck Z.

« Des zobs, menuiserie, terrassement et …. natation ! »

Sommes nous un club de Spéléologie, ou un entreprise du BTP?

Un beau weekend du 15 août à la Casetta de Ghisonni.

Au programme :

  • Poursuite de la désobstruction d’un cavité (débutée il y a plusieurs années) en amont de celle de Ghisoni et sensée déboucher sur la galerie des Bosons. Elle sera baptisée P’tiscali par les mineurs (Adriana, Franck, Anthonio, Benoit, Arnaud). En effet, le soleil s’y engouffre à la manière de la célèbre cavité sarde un peu avant midi.
    1,50m (NDLR : ???) de gagné dans la cavité, des concrétions et un mince courant d’air. L’avancement est ralenti par une lame rocheuse nécessitant l’utilisation de crayons et des conseils avisés de JCDB. 7 crayons utilisés sans grand succès.
  • Vidage et nettoyage profond de la casetta (Alexia, Adriana, Laureen, Anto, Franck, Anthonio, Nono, Benoit) :
  • Élimination du lierre sur les murs intérieurs par Alexia
  • curage de la terre présente sur le plancher imbibé do pissou do rato
  • Nettoyage et traitement des caisses de munitions décoratives
  • tri des déchets accumulés depuis que la Corse s’est détachée du continent
  • chasse aux dolicopodes
  • panne de gaz, cause : la bouteille est vide, les douches seront froides, mesure corrective : monter deux bouteilles de gaz (et dire à René de ne pas nous les piquer dixit Nono)
  • Mise en place de lambris sur le mur du fond de la casetta, posé à un pelo de culo de laggarto par les menuisiers Adriana, Nono et Anto. Les ouvriers espèrent ainsi limiter les entrées d’air froid en hiver.
  • Terrassement/VRD (tous) :
  • Agrandissement de la terrasse par l’élévation du mur de soutènement au droit du barbecue. Mise à niveau de la surface pour installation ultérieure d’une piscine et d’un terrain de pétanque.
  • création de deux marches d’escalier pour accéder au chemin qui mène à la source depuis la terrasse
  • doublement de la surface de la cuisine en zone barbecue
  • début du terrassement en vue de la création d’une seconde terrasse « supérieure » avec vue mer (derrière les châtaigniers)
  • nivellement général de la terrasse existante
  • Travaux et nettoyages divers
  • Mise en place d’une piscine olympique surveillée par un Maitre Nageur détenteur d’un diplôme d’étude supérieures en buvage de tasse. Peut également servir de frigo, point d’eau, bain bouillonnant (après les saucisses lentilles d’Alexia) ou encore de dispositif anti brûlure pour le maître barbecue!

Au menu : Saucisse lentilles, pâtes au E.Coli refroidies à l’eau de la piscine, burgers et autres gourmandises,

Projets à venir :

  • création d’un deck de 125 mètres carrés en bois de châtaignier et de pins corse
  • Poursuite du terrassement de la terrasse supérieure
  • poursuite de la désobstruction de P’tiscali
  • Réfection de la cheminée

photos à venir

Arnaud

Mercredi 13 août 2025 – Trou sans nom de Pujol (TDB) – Caunes-Minervois (11)

Mercredi 13 août 2025
Spéléo, désob’
TDB (il a maintenant un nom…) et Trauc de la Boneta — Caunes Minervois (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois / GPS :
Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., André M.
Autonome : Daniel M.

 TPST : huit heures pour mes collègues et zéro pour JN (voir plus loin…)

Retour au trou de Pujol. Jean-Marie lui a enfin trouvé un nom, le Trou de Balle… je n’ai pas encore su l’origine de cette appellation – peut-être une histoire de chasseur ? ? -, je préfère en attendant l’appeler le TDB, plus classe.

Sortie qui sera limitée pour moi à un travail de surface, ayant dû me faire enlever un gros grain de beauté un peu bizarre, avec deux points de suture à la clé (à l’heure de la rédaction le résultat est rassurant, c’est bénin). Le dermato a dit, pas de piscine ni de spéléo pendant 15 jours ! Je me contenterai donc de tirer les gamates.

Et des gamates il y en a eu… RDV sur place à 9 heures, on est en pleine canicule il doit faire déjà plus de 35°. André a pensé à la bâche, heureusement. Mes trois compères mettent en place la chaine pour extraire du front de taille tout ce qui a été abattu la dernière fois et stocké dans des diverticules. De gros mais vraiment gros morceaux sont sortis.

Le trou n’est pas purgé complètement mais on pourra retravailler à deux au fond. Le courant d’air chaud qui descend vers l’inconnu sèche tout, terres et humains. Les gros blocs impossibles à mobiliser ont été bien cassés à la massette et les aspérités gênant le passage des gamates effacées.

Heureusement il est 13 heures, c’est la pause-collation, plutôt frugale vue la température ambiante (vivement les frimas et la saucisse grillée), arrosée quand même de Pietra semi-glacées ou semi-tièdes…

Avant de reprendre les hostilités au fond du trou, Daniel nous guide au fond de la vallée versune cavité découverte en juin 1995 – le Trauc de la Boneta – un moins 25 abandonné faute de suite évidente et de perte de courant d’air. Le trou s’ouvre dans des taillis en bordure du lit, à sec, du ruisseau descendant de Pujol. Heureusement Daniel avait réouvert la sente y menant.

Des chasseurs ou l’ONF ont balancé des troncs de pin pour « sécuriser » l’entrée qui est un P7 bien vertical et pas bien large. Daniel propose une méthode « hard » bruyante et détonante. Jean-Marie est sceptique sur l’emploi de tels moyens en cette période inflammable, aussi près de la surface. Il se sacrifie pour descendre amarré à la vieille corde de désob pour un démontage en douceur qui tout compte fait sera plus facile et rapide que prévu.

Le trou est ouvert, il finit la descente sur la corde, au moins du 12 mm. André me rejoint sécurisé par Jean-Noël. Ils parcourront le trou à l’exception des deux ponts bas. Un attendra un coup de massette (ou deux) l’autre la mise en place d’une corde (étroit et lisse ils ont préféré ne pas descendre).

Aucun courant d’air au fond. Pourtant en surface on bien senti un « ruisseau d’air froid » qui s’échappe de l’entrée… Ça ressemble plus à un piège à froid qu’à autre chose. En tout cas aucun rapport avec le vent qui traverse le TDB vingt mètres plus haut. Maintenant il faut remonter et pour Jean-Marie qui n’avait pas fait d’échelle depuis 30 ans ce fut une horreur rapidement…

Le projet est d’y revenir, il y a quelques jolies photos à faire et peut-être reprendre ou enjoliver la topo.

Retour au TDB où les compères replongent. Le gros courant d’air leur laisse espérer une suite. Soit on ressort le long de la faille un peu plus bas sur le flanc de la colline, soit ça va vers un réseau. Le problème sera de trouver de la place pour stocker… ou de passer.

Ayant eu ma dose de soleil et de gamates, je rentre.

JND/JMB

Mardi 29 juillet – Trou du Moulin – Bouisse(11)

Mardi 29 juillet 2025
Spéléo, désob’
Le Trou du Moulin – Bouisse (11)

Participants
ITP / Spéléo Corbières Minervois : Jean-Noël D.
Gruissan Prospection Spéléo : André M.
Spéléo Corbières Minervois : Jean-Michel E.
Spéléo Club de l’Aude : Daniel C., Henri (Riton), Laurent H.
Autonome : Daniel M. (Masdan)

 TPST : six heures

Épisode 5
André a récupéré de sa grosse sortie à Cabrespine, le Tour de France est terminé, on est prêts pour une journée complète de spéléo. Toujours une bonne heure et demi de route sinueuse ; sur le plateau de Bouisse la canicule est terminée, un petit vent frisquet et un 18° C nous accueillent. On sera quatre à partir au front de désob’. JM et Riton en première ligne et derrière en soutien André et JN.

Pendant que l’on prépare le matos, dehors les deux Daniel font les porteurs d’eau pour amener plusieurs centaines de litres à l’entrée du trou afin de simuler une mini-crue pour voir où part l’actif au fond…

10 heures, la palanquée s’enfonce sous terre. Je ferme la marche, piano, piano. Passage de la faille verticale puis de la chatière et j’entends André me demander de remonter – étant le dernier – ils ont oublié la gamate avec le second perfo ! Ben faut-y-aller ! c’est le passage le plus ch… de la cavité et en plus redescendre avec une gamate qui a tendance à s’accrocher c’est un peu galère. Me voilà enfin derrière l’équipe du front de taille, une bonne demi-heure plus tard. La matinée est consacrée au déblaiement consécutif à l’énorme caresse finale de la séance précédente. Installation en haut d’un ressaut de 3 m et à quatre nous réussissons à caser tous les blocs et gravats après les avoir réduits à la masse de 10 kg descendue exprès.

De « furieuses parlementations » suivent, le boyau semble partir dans deux directions, une horizontale avec un semblant d’écho derrière les blocs et une verticale par un mince pertuis. Mais l’heure du repas a sonné, il est midi et demi. Pour la sortie je pars en premier de cordée, encouragé par André qui me recommande de bien prendre mon temps, pas de pression, solidarité spéléo oblige.

Dehors le temps est plus clément, JME nous installe un barbecue de campagne amovible dans un creux à l’abri pour une belle poêlée de merguez. Le rosé est encore frais. Et pour finir un fiadone maison qui n’a pas fait long feu… Avec de la brousse saison oblige. Les deux Daniel ont bien rigolé avec leur tentative de crue mais sans aucun résultat. On ne verra pas la moindre goutte d’eau arriver depuis la surface après le déversement du stock d’eau des Daniel…

14 heures, retour au turbin. Toujours dans le même ordre. Avec André notre mission est de reprendre méthodiquement tous les passages encore serrés sur le parcours jusqu’au fond actuel (environ 80 m de progression) afin de les rendre plus confort. Au moins six parlementations seront nécessaires et il reste encore du boulot.

Laurent nous a rejoint, nous double et file rejoindre JME et Riton pour aller gratter au fond. Ils descendent un petit ressaut et avancent de quelques mètres. La suite sera finalement dans le pertuis vertical. Un gros bloc en travers du passage est pulvérisé. Il ne reste plus qu’un pilier fortement fissuré et comprimé par une énorme dalle de 3 m de long sur 1 de large et autant en hauteur, laquelle soutient plusieurs blocs plus modestes. Après quelques habiles passes au fleuret de mineur JME parvient à tout effondrer. Vers 16 heures, un ressaut de 3 m s’ouvre, et cette fois c’est du neuf… Bon courant d’air, des vides partout, suite visible sur 5 ou 6 m droit devant, et jusqu’à 10 m à droite à travers un laminoir étroit mais on voit assez loin. Le courant d’air est bien présent.

On est clairement dans le passage de l’eau en hiver, tout est propre, décapé et anguleux. On laisse tout ça reposer jusqu’à la prochaine séance… on pourra peut-être passer au-dessus de l’ancien plafond…

Le retour se fera tranquille avec le soutien moral et un peu physique d’André pour le passage de la faille verticale. Un peu cassé j’aurais du mal à trouver les prises, heureusement qu’il y avait des mains secourables derrière. Et en plus il fallait remonter tous les kits de désobs et la masse de 10 kg. Il m’aura fallu deux bons jours pour récupérer.

JND/JME/Riton